lundi 30 avril 2007

REVISIONS

Pas trop de temps; Passage express chez les parents mode fille prodigue.

Et je laisse la place à de vrais talents.


Ma trombine par le vénérable Baudouin. Et dessin de Vershaere.

mardi 17 avril 2007

Parce que parfois, je m'applique. Un peu.


Un coloc endormi.

vendredi 13 avril 2007

Le poids de la justice

A l'arrache.


J'écris en italique quand je dessine couchée oui.

jeudi 5 avril 2007

Les raisons pour lesquelles j'aurai voulu être un homme - part 1


Pour pouvoir concurencer mes petits copains de lycée au concours de celui qui pisse le plus loin; leur prouver que j'étais le plus audacieusement contestataire ou plutôt effrontément débile. Mener des quêtes de Don Quichotte sans objectif carcéral d'adulte et en faire un "secret de jeunesse des parents" pour pas que mes enfants reproduisent le phénomène.

Sinon, en parlant d'ado; y'a une chouette expo de Fabien Vershaere en ce moment au musée d'art contemporain de LYON.


Pages au sujet de l'expo (On peut la visiter virtuellement sur le site pour les non lyonnais)
Il retrace en 7 chambres de son "Seven Days Hotel" (les 7 jours de la création) 7 étapes de vie sur du bon son qui déboîte (Du groupe Liquid Architecture -cliquez dessus-).
Ou mieux dit par Mr Vershaere lui même:
"Seven Days Hotel pourrait être le titre d'un polar, en fait c'est une proposition de mise en scène entre imaginaire et réalité. Dans 7 pièces d'un hôtel féerique ou cauchemardesque, l'histoire d'un enfant malade allant, par le biais d'une princesse, à la rencontre du monde. 7 jours, 7 ans, 7 siècles, la durée que le monde veut bien nous donner pour réaliser nos rêves et pour que le monde soit à notre image."



Cette chambre là, c'est celle de l'ado. Un Mickey à tête de mort et un batman en T-Shirt mode post 68. Un Mickey d'une enfance que l'on fuit, un batman d'une nouvelle vie nocturne qui s'offre à soi. Des enceintes, vraisembablement ses premiers concerts. Autour de soi des fémurs à parures de montre: Un corps en pleine mutation et une prise de conscience d'une finitude, d'une mortalité. Un adieu au physique intemporel et pur de son enfance. Et le temps qui passe.
Le papier peint se ramifie d'un réseau nerveux, la circulation pulsionnelle de l'ado qui répond aux basses des premiers concerts de Fabien Vershaere.

Y'a de belles mises en scènes, une grosse influence BD sur les murs, des persos en pâte à mâcher (peut être), de belles leçons de vie qui nous font prendre du recul sur l'immédiateté des choses, comme cette machine à potions magiques (jeunesse éternelle, argent, gloire) que nous promettent les médias, les banquiers, la télé, la françaises des jeux, les laboratoires de produits anti rides. Par son retour au manuel (sculptures en papier maché de ses persos, enluminures revisitées), Fabien remet en question le manque de qualité des moyens technologiques qui s'offrent aux illustrateurs, graphistes: une notion de reproductible qui rend souvent les oeuvres faciles, publiables et dépubliables. Dépourvues de leur aspect "pièce unique" qui justifie le sérieux d'une pièce et le mal que l'on se donne pour qu'elle soit qualitative. Le retour aux premières valeurs de la création par l'homme.

C'est une interprétation qui n'engage que moi.

Voilà, une rencontre est organisée le 18 avril prochain avec F. Vershaere, en soirée. J'en serai :).